17ème Régiment de Tirailleurs Algériens
Relève de la 87ème DI Algérienne
En caserne à Blida, Miliana et Orléansville
En Afrique du Nord jusqu’au 7 novembre 1939 : A Zaghouan (2/17e RTA), camp de Bou-Ficha (3/17e RTA) et SainteMarie-du-Zit (EM & 1/17e RTA)
Débarqué à Marseille entre le 7 et le 11 novembre 1939,
17e RTA à Albi
Puis dans la région d’Arcis-sur-Aube :
Front de Lorraine, 27 février au 16 mai 1940
Front de l’Aisne et de l’Ailette, 17 mai au 4 juin 1940
Chef de corps
- Lieutenant-colonel ANTELME
Chef d’état-major
- Chef de bataillon (Rés.) EGRETTAUD
Puis Capitaine GAULTIER (Jean),blessé le 11/06/40
Compagnie de commandement
- Capitaine (Rés.) CREAC’H
- Capitaine (Rés.) BARILLAUD, du 16/11/1939
Compagnie hors-rang, à/c du 16/11/1939
- CHR : capitaine (Rés.) COTTELAND
Compagnie régimentaire d’engins, à/c du 16/11/1939
- Capitaine (Rés.) CREAC’H
- Ier Bataillon:
Capitaine RABOT
CHR : capitaine (Rés.) COTTELAND (transformée en SHR le 16/11/1939)
1re compagnie : capitaine (Rés.) MARTENNE ; capitaine Leovel
2e compagnie : lieutenant (Rés) VILLET puis capitaine BARILLAUD
3e compagnie : capitaine (Rés.) GAULTIER Jean (Rés), du 16/11/1939 ;
capitaine Créac’h
CA 1 :
Capitaine (Rés.) LEROUX
Capitaine (Rés) TAPIE-CARRAZE, du 16/11/1939
- IIème bataillon :
chef de bataillon (Rés.) CAFFAREL (6/6/1940) - bataillon disloqué le 7 juin 1940
CHR : capitaine (Rés.) BARILLAUD (transformée en SHR le 16/11/1939)
5e compagnie (devient la 4e compagnie du I/17e RTA le 7/6/1940) : capitaine (Rés.) BESNIER
6e compagnie : capitaine (Rés) BOUFFARD; capitaine PARANT, du 19/2/1940
7ecompagnie : lieutenant puis capitaine (15/9/1939) (Rés.) RAMARD
CA 2 : capitaine (Rés.) JEAN ; lieutenant GRAWITZ, du 16/11/1939
- IIIème bataillon :
Capitaine BOUIN
Puis Capitaine ROITEL (François) grièvement blessé par balle le 05/06/40
CHR : capitaine (Rés.) OLIER (transformée en SHR le 16/11/1939)
9e compagnie :
Capitaine ROITEL François grièvement blessé par balle le 05/06/40
Lieutenant (Rés) RIGAUD, du 16/11/1939
10e compagnie :
Capitaine (Rés.) BRUNOT
Lieutenant MARTINOLE, du 26/3/1940
11e compagnie :
Capitaine (Rés.)LEOVEL Marcel-Alphonse
CA 3 :
Capitaine (Rés.) MULLER
A Affecter ou cités
A affecter
ARILLA Eugène, aspirant chef de section
BENSALEM Mohamed, sous-lieutenant grièvement blessé, le 11 juin 1910, à Crépy-en-Valois.
BENROKIA Aissa Ben Adda Sergent tué le 06/06/40
MATEY ou MATHEY (Emile), capitaine au 17e régiment de tirailleurs algériens : son chef de bataillon ayant été tué à l'ennemi, a pris le commandement du bataillon. A été grièvement blessé par éclats de grenade, le 6 juin 1940, au cours d'un engagement à Camelin-et-le-Fresne.
MATHON Edouard-Albert-Gabriel, lieutenant
VIDAL Jules, sergent-chef grièvement blessé le 6 juin 1940
Citations
J.O. du 18 octobre 1941 page 4517
Légion d'Honneur :
ROITEL François: officier remarquable d'entrain et d'énergie. Le 5 juin 1940, tous les points d'appui de son bataillon étant encerclés, a mené la lutte avec une détermination farouche, résistant jusqu'à l'épuisement de ses moyens. Après avoir rompu l'encerclement ennemi, est parvenu à rejoindre la deuxième position et a continué le combat pendant vingt-quatre heures. A été grièvement blessé par balle, alors que debout en terrain exposé, il dirigeait le feu de ses hommes, les galvanisant par son exemple.
GAULTIER Jean, capitaine : volontaire pour participer aux opérations malgré son âge, a rempli avec une conscience et un dévouement au-dessus de tout éloge les fonctions de chef d'état-major d'un régiment. S'est particulièrement distingué, les 5 et 6 juin 1940, en assurant la liaison avec les unités engagées au combat de Bonnemaison, Pont-Saint-Mard, et les 8 et 9 juin, où il a organisé et dirigé la défense du village de Montigny complètement encerclé par l'ennemi, sous un bombardement violent et continu. A été grièvement atteint de plaies multiples par balles et éclat d'obus au cours d'un combat à Crépy-en-Valois, le 11 juin 1940.
J.O. du 15 mai 1942 page 1779
BENSALEM Mohamed, sous-lieutenant : officier courageux et énergique. Son unité étant encerclée à Solans, le 6 juin 1940, a contribué magnifiquement à la défense du poste de commandement de son régiment. A été grièvement blessé, le 11 juin 1940, à Crépy-en-Valois.
J.O. du 24 mai 1941 page 2172
Légion d'Honneur :
LEOVEL Marcel-Alphonse, capitaine : officier très méritant énergique, calme et d'un dévouement exemplaire, commandant sa compagnie avec autorité. S'est particulièrement distingué à la défense de la ferme Bailly, sur l'Ailette où il a tenu toute la journée du 5 juin 1940 ; s'est dégagé à la chute du jour avec sa compagnie et a participé, au cours de la nuit et de la matinée du 6 à la défense de la ferme Bonnemaison, chargeant à la tête de ses hommes pour rentrer dans nos lignes.
MATHON Edouard-Albert-Gabriel, lieutenant : jeune officier très méritant, ayant le feu sacré. Commande avec calme, énergie et décision. S'est particulièrement distingué à la défense de la ferme Bonnemaison*, les 5 et 6 juin 1940, dégageant un P. A. encerclé en chargeant l'ennemi à la tête d'une section. S'est encore fait remarquer à Crépy-en-Valois, le 11 juin, en pénétrant dans la villa occupée par les Allemands, s'y maintenant de trois heures à midi et sortant à travers les lignes ennemies avec une telle audace, un tel esprit de décision que les Allemands n'ont réagi qu'après son passage et celui de sa section.
J.O. du 30 juillet 1942 page 2625
Légion d'Honneur
BOUVET (Pierre-Jules-Auguste), lieutenant au Ier bataillon : officier d'une bravoure et d'un calme exemplaires. A la tête d'un groupe franc qu'il commandait depuis le début des hostilités, a participé à plusieurs reprises, dans les journées des 5 et 6 juin 1940, au dégagement de points d'appui encerclés. Est tombé mortellement blessé le 6 juin au soir en entraînant ses hommes à l'assaut d'un groupe ennemi, en vue de dégager un poste. A été cité.
J.O. du 16 avril 1941 page 1638
Attribution de la Médaille militaire et de la Croix de guerre avec palme
VIDAL(Jules, sergent-chef : le 6 juin 1940, après sept heures de combat acharné contre un ennemi supérieur en nombre, a été grièvement blessé, au moment où, la ligne fléchissant par suite des pertes subies, il allait reconnaître une nouvelle position pour son fusil-mitrailleur.
Cordialement
Le Gone