Caleçon et chemise

Pouvez-vous m'aider à identifier cette tenue récupérée dernièrement, et que je ne pense pas conserver ?













Hormis la date sur le tampon et l'indication du 13è Corps d'Armée (CLERMONT-FD), toutes vos infos me seront précieuses !

Si ça intéresse un membre du forum, je suis ouvert à toutes propositions d'échange contre insignes tissu ou métal des années 30 à la guerre d'Algérie, y compris insignes de beret Mle 59 et insignes 1er mandat ONU Liban 1978, et brevets Montagne numérotés (années 70 à 80).

Merci d'avance et sincères amitiés...

bonsoir
pour le caleçon c est le modele reglementaire francais ww1

pour la liquette je ne m avance pas mais semble bien pour le ww1

a+ vincent

110RI a écrit:

pour le caleçon c est le modele reglementaire francais ww1 pour la liquette je ne m avance pas mais semble bien pour le ww1

Oui le calecon est bon 1er guerre mondiale, l'autre vetement doit etre un pyjama civil

lamiral a écrit:

Oui le calecon est bon 1er guerre mondiale, l'autre vetement doit etre un pyjama civil

Merci à vous 2 et je pense que cela a été réutilisé en 39/40 !?

Sincères amitiés...et encore merci à vous...

lamiral a écrit:

Oui le calecon est bon 1er guerre mondiale, l'autre vêtement doit être un pyjama civil

+ 1 pour le civil quand je dit bon pour la première guerre je parle de la période car les initiales
brodées sur les liquette sont typique de la fin du 19 siècle début 20 eme et effectivement cet effet non réglementaire a souvent été porté par les poilu il ne faut pas oublier que la dotation de sous vêtement par homme était d un caleçon et d une chemise. Il était donc assez courant de trouver ce genre de vêtement utilisé comme chemise car de plus la liquette permettait une meilleur protection au niveau du dos et des hanche

j ai deja vu une photo d époque ou l homme a une liquette a carreaux bien civil alors qu il faisait des travaux de terrassement au fond de la tranché et ce n est qu une photo parmi d autre !!!

110RI a écrit:

j ai deja vus une photo d époque ou l homme a une liquette a carreaux bien civil alors qu il faisait des  travaux de  terrassement au fond de la tranché et ce n est qu une photo parmi d autre !!!

Les chemises a carreaux étaient réglementaires en 14/18

lamiral a écrit:

Les chemises a carreaux étaient réglementaires en 14/18

oui les modèles a carreaux ou rayés blanche sont bien réglementaires
celle dont je parle était au vus de la photo de couleur très foncé avec des carreaux de plusieurs teinte différente absolument pas réglementaire ou alors bozo le couturier est passé dans les atelier  
je n arrive pas a remettre la main sur la photo pour vous la montrer. Dès que je la retrouverai je la posterais
en attendant  voici un lien ou on peut en voir une du même genre  
http://lagrandeguerre.cultureforum.net/t32122-chemise-vraiment-pas-reglementaire?highlight=chemise
a+ vincent

110RI a écrit:

brodé sur les liquette sont typique de la fin du 19 siecle debut 20 eme

Les broderies ont été pratiquées long temps, ma grand mere qui c'est marrié en 1952 avait tout son trousseau (vetements, nappes, parure de lit, torchons ....) brodé à ses initiales.

oui ça se faisait encore pour les parure de mariage mais par tradition..

car il faut connaitre le pourquoi des initiale

en effet Les grandes lessives encore appelées les grandes buées sont des temps majeurs dans l'activité des femmes. Dès le Xllème siècle la lessive du gros linge une fois l'an est en usage après les fêtes de Pâques puis deux fois l'an, voire trois fois au XIXème siècle.  A côté de ces temps forts, il y a naturellement des lessives plus modestes, les petites buées, mais tout aussi compliquées, le fameux jour de lessive de nos grands-mères.

Les grandes buées se déroulent sur trois jours selon un rite immuable :

Le premier jour, le linge une fois trié, est déposé dans un cuveau, les pièces les plus sales d'abord, les torchons, les draps, les chemises... Puis la ménagère verse l'eau froide par dessus et le linge trempe toute la nuit pour éliminer les premières taches.  Le lendemain matin, l'eau est vidée et le linge est recouvert d'une toile de chanvre (le charrier) sur laquelle on étale des cendres de bois sur 10 à 15 centimètres d'épaisseur qui jouent le rôle d'agent nettoyant grâce à leur richesse en carbonate de potasse. Au début du XXème siècle, les cendres seront remplacées par des cristaux de soude. Souvent, on mélange aux cendres des essences de plantes pour parfumer et blanchir le linge (laurier, oignons d'iris, lavande, thym, orties). Pendant ce temps, de grandes quantités d'eau sont chauffées dans un chaudron.  Commence alors le coulage.  A l'aide d'un petit récipient prolongé d'un long manche en bois, l'eau bouillante est versée sur le linge. Elle passe du sommet à la base de la cuve, emportant les produits actifs des cendres qui nettoient le linge.  L'eau récupérée à la base par la pisserotte, dans un seau placé sous la bonde du cuveau, est à nouveau réchauffée et l'opération se répète inlassablement pendant des heures (15 à 20 heures généralement...).

Chaque laveuse, en fonction de l'expérience acquise, sait quand il faut arrêter le coulage. Le troisième jour, c'est le lavage.  Le linge est retiré du cuveau, mis dans des baquets en bois ou dans des paniers en osiers posés sur la brouette, puis est emmené par la laveuse au lavoir. Là, au prix de gros efforts, le linge est savonné sur la margelle inclinée afin de faire disparaître les taches rebelles, brossé, frappé au battoir (ou tapoir) pour faire pénétrer le savon dans les fibres, puis rincé à plusieurs reprises, et enfin essoré. Divers objets étaient utilisés par la laveuse : la brosse de chiendent, le pain de savon, le carrosse (boite en bois, garnie d'un coussin ou de paille pour se protéger de l'humidité), la planche à laver, le devantier (sorte de grand tablier)...  

Quand tout est terminé, le linge est alors ramené au foyer pour y être séché sur des cordelettes ou sur des tréteaux ou encore étendu à même l'herbe des prés, ou sur les buissons environnants...

on comprend bien la l intérêt de ces initiales qui n avaient que le seul but de pouvoir retrouver son linge en fin de lessive

a+ vincent

110RI a écrit:

oui ça se faisait encore pour les parure de mariage mais par tradition..
car il faut connaitre le pourquoi des initiale

C’était aussi un signe extérieur de richesse : les riches faisaient faire de gros initiales en relief travaillés, les plus pauvre le faisaient eu même au point de croix.

Merci à vous pour toutes ces explications très instructives sur la présence de ces initiales brodées !

Sincères amitiés...

En tout cas ton caleçon est vraiment impecable et à l'etat neuf

lamiral a écrit:

En tout cas ton caleçon est vraiment impecable et à l'etat neuf

Oui, et à mon avis il était stocké en ballot en magasin, car il a une inscription au crayon qui n'est pas parti au lavage :
T 1918 6
T 1919 4
soit au total 10

Qu'en penses-tu ?

Je rappelle à ceux que cela pourrait intéresser que je ne vais pas conserver cet ensemble, donc si quelqu'un est intéressé qu'il n'hésite pas à me contacter ! Faute de place je recherche de l'insigne tissu ou métal Français de 1940 à 1962 et également Liban 1er mandat ONU 1978, brevets de montagne numérotés...

Merci et sincères amitiés...