Nos pères, nos grand-pères, nos aïeux en 39/40

bonjour un petit hommage à mon père né en 1922 à nice Edmond Icardo, il était avec le 19ème génie en afrique (frontière algéro tunisienne ) il sera aprés guerre réserviste et finira sa carrière avec le grade de commandant malheureusement décédé en 1996 d'une terrible et longue maladie








EAT stage de capitaine à montargis

Le 16/10/1935, le 45° Bataillon du génie joint au 32° Bataillon de Sapeur mineurs forment le 19° RG à Hussein-Dey, dont il devient le 2° Bataillon de Sapeurs Télégraphistes, avec 3 Cie numérotées de 7 à 9. Réorganisé en 1938, il a 3 Cie : 10° à Hussein-Dey, 12° à Le Kroubs et 13° à Oran.
La mobilisation de 1939 entraine la dissolution du 19° RG qui devient le dépot du Génie n° 19.

Le 22/06/1940 à l'Armistice, le 45° Bg est maintenu sous la dénomination de 45° Bataillon de Transmissions du 19° RG.
Le 25/07/1940, le 19° Rg est reformé à Hussein-Dey, il compte deux bataillon : I/19 de Sapeur mineurs et II/19 de Sapeur Télégraphistes.
A la création de l'arme des transmissions le II/19 bataillon donne naissance, le 01/10/1942, au 45° Bataillon de Transmissions.
Le centre d'instruction de corps de troupe du 19° RG, stationne à Douera, fonctionnera jusqu'à la déclaration de guerre.

Avec la répartition terrictoriale des transmissions en Algérie, le 45° BT assure une mission d'infrastructure. Il dispose d'un détachement d'instruction à Douera pour l'instruction des radiotélégraphistes.

Pour la période de la guerre, le 45° BT est dissous. Les éléments restant à Maison-Carrée forment, le 16/11/1942, le Dépot commun des Transmissions.

Le 41 Bataillon de Sapeurs Télégraphistes dispose de 4 Cie dont la 1er est à Casablanca. A la création de l'arme des Transmissions, le 41° Bataillon de Sapeurs Télégraphistes devient le 41° Bataillon des Transmissions et ses compagnies deviennent autonomes. Elles sont rattachées aux grandes unité en formation au Maroc. La Compagnie Mixte de Transmissions 86/84 est constituée, pour la 6° DIM, le 01/07/1943 par la réunion de l'Escadron de Transmissions de la Force L et la 1° Cie du 41° BT. Stationnée à Casablanca, elle prend l'appellation de 97/84 Compagnie Mixte des Transmissions le 19/09/1943 et entre dans la composition organique de la 2° DB.

il trouva c'est deux cartes postales en 1942 dans un camp italien

Superbes photos !

Maintenant, je vois pourquoi les bérets basques étaient appelés "galettes" ! :D

En effet, belles photos !
Merci de faire partager tout ça !



Simon.

Merci de nous faire partager ces photos :D j'aime beaucoup celle en tenue mle38

merci les gars

sympa effectivement !

on constate sur la photo en tenue 38 que les pantalons golf taillent vraiment de différentes manières ! certains sont vraiment très larges, pour d'autres la coupe "golf" bouffante est à peine prononcée ...

les berets trés larges d'avant guerre etait appellés "tartes " et reservé aux troupes de chasseurs alpins et de bataillons de forteresse alpins :D

Bonsoir Laurent

Je constate sur tous les fora (pluriel latin de forum) que tous êtes passionnés par "l'histoire" de vos, de nos aïeux

Ca fait "chaud au coeur" de constater qu'ils sont "parmi nous" et que nous tentons de préserver leur mémoire

Amicalement

Patrice

et ils le sont toujours étant chasseur alpins de réserve je la porte très souvent

voici son histoire

Le béret, est adopté comme coiffe des chasseurs en 1891 par le Ministère de la Guerre. Son origine est béarnaise. La « tarte », comme certains l'appellent, devient vite l'emblème des chasseurs alpins, suffisamment grande pour protéger les pieds lors des longues gardes en montagnes, et en plus elle protège du soleil. Lors de la Première Guerre mondiale, les chasseurs abandonneront même le casque réglementaire pour porter leur emblème, la tarte, durant les combats.

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apparemment pas mal d'unités de 1940 portait un béret large, mon père appartenait au génie, arme qui regroupait le génie et les transmissions (régiment finissant par 8 exemple 8,18,28)

effectivement, je suis guide à l'ouvrage de LA FERTE  et le 18ème GÉNIE était bien le régiment des transmissions de l'ouvrage ( et qui moururent comme leurs camarades ) :D  :D  :D  :D

le 28ème génie qui existe toujours sous l'appellation 28ème RT était celui des Alpes

Je me suis renseigné sur ce que faisait mon grand-père paternel durant la seconde guerre mondiale et il s'avère qu'il n'a pas fait la campagne de France car trop jeune (15 ans) mais qu'au moment de partir pour le STO en 1944, il s'est caché en travaillant à la mine de Firmy (Aveyron, 12) avec quelques autres réfractaires . A la libération, il a fait une courte période d'entrainement avec les Américains sur des chars Sherman ...

J'essaierai d'en avoir plus ...

mon grand père était dans l'armée française, officier, il a été déporté au camp de Pithiviers en 19 ; relevé de ces fonctions sans raison, il s'engage dans la résistance puis ensuite est déporté à nouveau mais à Auschwitz. Voici en gros son histoire

max

Salut ! Un arrière grand père aurait été affecté à la garde des prisonniers allemands ! Pas moyen d'en savoir plus malheureusement.

Je ne sais pas grand-chose du passé de ma famille. Je sais juste que mon arrière-grand-père maternel a failli échapper à l'armée allemande. Quand son régiment a été pris dans une grange, il avait réussi à se faufiler discrètement par un conduit en ciment qui sortait de la grange. Mais à la sortie il a débouché dans un champ où une division allemande s'était installée. Résultat, il a été envoyé dans une ferme en Allemagne.
Mon grand-père rigole encore quand il me raconte l'anecdote que lui avait racontée son père une fois revenu à la libération. Lui et ses camarades s'étaient amusés à encadrer le portrait d'Hitler affiché dans leur barraquement avec des couvercles de vache qui rit qu'ils avaient reçu dans leurs colis. Un des gardes allemands l'a vu, et il a seulement dit "Ah ! Adolf Hitler, la vache qui rit, compris messieurs !".
Finalement, il est revenu en France après la guerre. Mais lui qui avait été plutôt bien traité dans sa ferme, il fut mal considéré par les gens du village, ceux qui avaient subi quatre ans d'occupation.

Du coté de ma mère : l'arrière grand père vétéran de la grande guerre était cheminot affecté au dépôt des batignoles. Durant l'occupation il a refusé deux fois de conduire des trains de déportés vers l’Allemagne via Drancy, avant de faire dérailler un convoi de ravitaillement.

Pris au hasard par les allemands pour être fusillé il a été touché à la jambe et le coup de grâce lui est passé à 5 cm de la tempe, récupéré par des résistants il a été soigné et caché.

Son fils mon grand père maternel , lui pendant ce temps connaissait l’exode sur les routes de France et notamment un bombardement de Stuka sur le convoi avant d'arriver avec sa mère sans un sous et juste quelques effets personnels à La Rochelle. Il vivent pendant un bon moment sur banc avant d être recueillis par une riveraine.

Coté grand père paternel  bah comment dire ..... la c'est plus délicat vu que lui il était allemand donc j'ai une foule de photos en stock mais c'est pas tellement en rapport avec France 1940 donc peu approprié au forum . Je peux vous dire qu'il était mitrailleur puis pilote sur Hydravion Arado 196 au sein de la Luftwaffe et que son premier contact avec le sol français en 1944 fut plutôt rude puis qu'il venait de s'y fait descendre. principale campagne : Balkans , Grèce et Crète .
Il s'est tellement plût en France qu'il a épousé une française ( anecdote qui travaillait chez la couturière de Madame Yvonne de Gaulle dans les années 50 /60 ) qu'il s'est fait naturalisé français et qu'il est enterré en France.

Toutefois si vous voulez voir les photos ça me pose pas de problème de les diffuser.

Intéressant ! On découvre toujours des détails exceptionnels dans les histoires de nos aïeux ...

Personnellement, j'aimerais bien voir ces photos ...

Intéressant

Simon.

Bonjour,
Mon grand père était au régiment du 4ème cuirassiers, il était au camp de Mailly, il a été fait prisonnier a Dunkerque, et a été 5ans en Allemagne en tant que prisonnier de guerre.

Bonjour à tous,

Après une longue absence sur ce forum, je me permets de vous donner des nouvelles de l'histoire familiale côté polonais.

Le neveu de mon arrière grand père (dont l'histoire est consigné sur ce forum), a combattu à nos côtés en 40, dans les troupes polonaises. Tout ce que je sais, c'est qu'il a été prisonnier au Stalag XI.B, et qu'il s'est établit a sa libération, en France. Il était artiste-peintre.

Voici deux portrait de guerre :



Il est ici coiffé d'un Adrian 26 sans insigne (a savoir l'aigle royal). vareuse M. 38 et pèlerine kaki, qui indique son affectation a la Brigade autonome des fusiliers de Podhale (Infanterie de montagne).



Le voila en tenue M. 38, avec sur le bonnet de police l'insigne nationale. Le pantalon-culotte n'est pas du même drap que la vareuse, est ses guêtrons m'intriguent... Photo prise au camp de prisonnier, daté du 27 octobre 1941.

Très intéressant David, merci de nous faire partager ces photos .

De rien, c'est un plaisir

Voici le seul objet que j'ai sur mon arrière-grand-père maternel dont j'ai parlé sur le post de 14/18.

Voici sa plaque de Stalag:



Où est situé ce Stalag ? Si quelqu'un pourrait me renseigner, cela serait sympathique.

Voici le lien de ce stalag, sacré hasard qu'un passionné en ai fait un site.

http://stalag2b.free.fr/

Merci du lien, je vais contacter l'administrateur...