Bonjour,
je vous présente cet ensemble de documents émanant de ma famille et dont je suis maintenant le dépositaire.
Ces courriers, reçus pour certains par mon Grand-Père, jalonnent et témoignent des dernières années de la vie de son cousin par alliance, Henri THAUVIN.
Henri THAUVIN était originaire de Bordeaux et a habité Pomerol (33). Fils unique, son père a été tué durant la 1ere guerre. Ils ne se seront jamais connus.
La guerre approchant, Henri épouse lors d'une permission Jeanne, cousine germaine de mon Grand-Père. Ils ne restent ainsi ensemble que quelques jours avant qu' Henri ne rejoigne son régiment, le 502eme RCC, où il est Sergent.
Henri est ensuite fait prisonnier (où? je n'en sais rien) Dans un premier temps il est maintenu en captivité sur le sol Français, puis dans la région de Cologne, en Allemagne.
Nous possédons de lui quelques rares courriers qu'il a adressés à ma famille à cette époque, notamment un écrit le 19 Novembre 1940 depuis le Frontstalag 240 (situé à Verdun ) ainsi qu'un document émis par son dernier compagnon d'infortune, racontant son calvaire.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Le courrier qui a été envoyé à Jeanne, sa veuve, rédigé en Juillet 45 par son dernier compagnon de cellule et précisant les causes du calvaire subit par Henri. Edifiant:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]En effet, Henri disparait corps et âme dans les geôles Allemandes à la fin de la guerre, des suites de tortures (c'est ce qui est indiqué sur sa fiche sur le site "Mémoire des Hommes").
Jeanne n'a donc jamais revu son mari depuis leur mariage, elle ne s'est jamais remariée.
Elle a fondé après guerre une maison de retraite qui accueillait des veuves de guerre, dixit mon Grand-Père. Je n'ai malheureusement pas connu cette cousine.
Je fais une recherche "globale" au sujet d'Henri Thauvin. Peut être son nom apparait-il dans des documents ou historiques émanant de ce régiment? ou ailleurs?Merci pour votre aide!
Sur un autre chapitre, nous possédons une autre lettre, écrite par Werner, un ancien prisonnier de guerre Allemand qui est resté plusieurs années travailler pour mon grand-père après-guerre. Dans ce courrier il remercie les personnes qu'il a côtoyé durant sa captivité en France, et indique également qu'il n'en veut pas à Jeanne d'avoir été "dure" avec lui et envers les autres prisonniers Allemands employés, connaissant son histoire personnelle et sachant ce qu'il était advenu d'Henri, son mari.
Je vous remercie