la mine anti-chars legere d'infanterie modèle 1935/36

Bonjour,

En complément ,


La caisse pour 4 mines Mle 1936 ( marquages Noirs)

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Une autre marquages blancs

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2 mines Mle 1935/1936

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La caisse pour les allumeurs Mle 1935

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Allumeur Mle 1935 en coupe

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Mine Mle 1935 en coupe

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bien cordialement

Moselle57

superbes pièces , moselle, en particulier l'écorché de la mine!
est ce une pièce montrée en école ou une fabrication faite par tes soins?
jd

Bonsoir,

Belle présentations merci à vous !


cdlt Lucas

Bonjour,

La mine en coupe a été récupérée ainsi, je pense plutôt à une coupe didactique type déminage ou protection civile après guerre.

Bien cordialement

Eric

très belle pièce!
jd

bonjour , voici un très beau compléments merci !

ma contribution au post, deux capots alu de fouille nécessitant donc la pression de 140 kg pour enfoncer la tête des percuteurs
cdlmt
jd


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belle pièces !

merci Vincent
bien "jus" mais on voit le badigeonnage pour donner le camouflage nécessaire à la dissimulation des yeux de l'ennemi
cdlmt
jd

Hello

Merci pour cette présentation. Magnifique !!!!

Bonjour Moselle57

Post très intéressant, avec une très bonne présentation de matériel peu courant, surtout la didactique et les diverses caisses,

merci du partage,

amicalement RV

Moselle,
serait ce possible d'avoir un clichés des marquages présents sur le corps de la mine?
je te remercie
cdt
jd

salut touchon, voici le marquage apposer sur celle que j'ai présentée plus haut

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merci pour ta rapidité 110
je pensais plus aux marquages "peinture" sur le haut du corps, comme vu sur le modèle éclaté de présentation et non aux marquages usine
cdt
jd

effectivement les marquages peuvent être intéressant a connaitre !

sinon pour compléter un peu le post voici des photos d'un corps de mine tirée d'un site de vente aux enchères.

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a+ Vincent

magnifique!
merci du partage!
cette vente date d'il y a longtemps?
cdt
jd

Merci pour ce post 110 RI, intéressant et bien documenté.
Voici un capot qu'un ami ma donné il y a quelques années.
On retrouve le même type de camouflage avec cette peinture orange.
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jolie!
acier ou alu?
cdt
jd

touchon a écrit:

magnifique!
merci du partage!
cette vente date d'il y a longtemps?
cdt
jd

bonjour jd oui cela date de plusieurs années .

merci Vincent
cdt
jd

Bonjour,
elle est en acier touchon.
Il semblerait que ces mines ont été réutilisées par chez nous (Finistère nord) pour miner les dunes et les abords des points fortifiés durant l'édification du mur de l'atlantique.
Cdlt

Fabrice

ok, merci pour la précision Fabrice!
les miennes viennent de la Manche, par contre, je ne sais si elles ont pu être réutilisée par les forces allemandes. Le second capot pourrait laisser entendre cette hypothèse, vu les couleurs employées pour le camouflage.
cdt
jd

Bonjour à tous, pour faire suite à ce post je vous joins la notice sommaire, de la mine légère d'infanterie modèle 1936 . J'ai retravaillé les plans désoler pour le filigrane mais cela m'énerve de retrouver nos photos sûres d'autres support sans l'accord des auteurs du forum.
bonne lecture.


a + Vincent
ps: c est la dactylographie du livret original.
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I - OBJET de la NOTICE.


La mine légère d'Infanterie modèle 1936 est décrite en tous détails dans une notice technique (approuvée par D.M. N° 9366-2/4 S du 28 Septembre 1937) , actuellement tenue secrète, et qui ne sera distribuée qu'à la mobilisation avec les mines elles-mêmes .
La présente notice, destinée à être diffusée dès le temps de paix, a pour objet ;
         1°/ de donner sur les engins en question quelques indications techniques très succinctes.
         2°/ de fournir des renseignements complets sur l'efficacité et sur les conditions d'emploi de cet engin anti-char.
 
 

II - DESCRIPTION SOMMAIRE.


La mine légère d'Infanterie (Planches 1 et 2) est constituée par une boite métallique B rectangulaire, fixée sur un socle S à coins arrondis.
Cette boîte, remplie d'explosif, est armée de deux fusées F et coiffée d'un couvercle C
L'ensemble de la mine est revêtu d'une peinture de teinte neutre.
Pendant les transports et la mise en place, la mine est munie d'une tringle de sécurité T qui empêche toute détonation sous l'effet des chocs accidentels qui peuvent se produire au cours des manutentions.
Le couvercle est relié à la boîte par trois chaînettes C1, C2 et C3 ; les deux premières servent de charnières ; la troisième est terminée par un anneau A qui vient s 'engager dans un mousqueton m du couvercle.
Le socle des mines porte deux ou quatre trous permettant d'ancrer ces mines dans le sol au moyen de fiches, broches….
Il existe plusieurs modèles de mines légères qui ne différent entre eux que par leurs dimensions ou leur poids (l'enveloppe, peut être en acier ou en alliage léger).

Planche 1

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III - FONCTIONNEMENT.


La mine détone lorsque la roue ou la chenille d'un véhicule monte sur le couvercle.
Il est important que les couvercles soient bien fermés ; lors de la mise en place des mines, il est indispensable de s'assurer que l'anneau A relié au socle par la chaînette est bien engagé dans le mousqueton m porté par le couvercle C.


IV - MISE EN PLACE ET RELEVAGE DES MINES


Les mines sont encaissées par 4, les gaines porte fusées étant protégées par un bouchon métallique muni d'une rondelle de cuir gras ou par un tampon métal-feutre.
Les fusées sont stockées par boîtes de 2,5.
    a) Avant d'approvisionner le matériel sur le terrain :
           1°- Enlever les dispositifs obturant les gaines porte fusées (en les dévissant s'il s'agit du bouchon métallique, en les tirant par l'anneau qu'ils comportent si ce sont des tampons métal-feutre).
           2°- Visser deux fusées sur chacune des mines (à la main et sans forcer).
           3°- Fermer le couvercle (qui doit être muni de sa tringle de sécurité).
     b) Le matériel étant à pied d'œuvre :
           1°- Disposer les mines par groupes de six, les couvercles des mines étant séparés par un intervalle de 16 centimètres (soit à peu près la largeur de la main fermée, le pouce écarté des autres doigts), les socles en regard de deux groupes voisins étant distants l'un de l'autre de 1m,60. (planche 3)
            2°- Enlever la tringle de sécurité en la saisissant par son anneau a , après avoir retiré la goupille g fixée à son autre extrémité.
            3°- Camoufler soigneusement les mines en s'inspirant des directives contenues au § V ci-après.
            4°- Chaque fois que l'on dispose du temps nécessaire, bourrer de terre damée (ou de mottes de gazon) l'intervalle séparant deux mines successives du même groupe, le mer Ion ainsi constitué devant avoir exactement la hauteur de la mine.
Si l'on veut constituer un barrage anti-chars comportant plusieurs lignes de mines, les lignes devront être espacées d'une cinquantaine de mètres au moins.


Remarque : Dans certains cas particuliers (terrains très résistants par exemple), pour éviter que les mines ne soient chassées par le véhicule, il est utile de les ancrer dans le sol à l'aide de fiches, broches…. placées dans les trous percés dans le socle.
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Relevage des mines.


Pour relever les mines d'un barrage, remettre les tringles de sécurité en les faisant glisser dans les trous du couvercle soulevé à cet effet ; maintenir chaque tringle en place au moyen de la goupille passée dans le trou d'extrémité et convenablement pliée.
Dans le cas où l'on serait démuni de tringles de sûreté, désamorcer les mines avant de les relever, par dévissage de leurs fusées (obturer si possible les gaines porte fusées au moyen de leur bouchon métallique ou de leur tampon métal-feutre).
Toute mine dont le couvercle présente des signes d'écrasement doit être détruite sur place (avec l'aide d'artificiers du Génie s'il y a lieu) sans qu'il soit procédé au dévissage des fusées »


V - CAMOUFLAGE


La constitution des mines est telle qu'un barrage vu peut être détruit. Il est donc indispensable de camoufler très soigneusement les barrages de mines.
Le camouflage doit être organisé de façon à donner aux intervalles entre les groupes l'aspect que présentent les chapelets eux-mêmes.
Le barrage se présentant sous une forme linéaire, il y a intérêt à lui faire suivre une ligne naturelle du terrain : bord de chemin, limite de cultures, etc.... ce qui permettra en général de réaliser un excellent camouflage aussi bien aux vues terrestres qu'aux vues aériennes.
Chaque fois que ce sera possible, les mines devront être placées dans des sillons, dans des rigoles de faible profondeur, sous réserve que leur émergence au-dessus du sol environnant reste supérieure à 6 centimètres.
Si le barrage ne suit pas une ligne naturelle du terrain, éviter les longs alignements droits repérables par photographie aérienne.
La végétation permettra souvent de dissimuler les mines, du moins aux vues terrestres : c'est le cas des herbes hautes, des feuilles de certaines plantes dans les terres cultivées.
Dans un terrain dénudé, les mines posées sur le sol pourront être recouvertes d’une mince couche de terre; dans les prés, le meilleur camouflage consiste à découper des plaques de gazon sous lesquelles on dissimulera les mines.
Dans tous les cas, il faut s'efforcer de modifier le moins possible l'aspect initial du terrain.
Eviter d'employer des matériaux de camouflage trop légers (brins d'herbes, paille .. ..) qui sont dispersés par le souffle des explosions ou même simplement par le vent.
 
VI - CONDITIONS D'EMPLOI.


La mine légère d'Infanterie est destinée à l'exécution de barrages contre les véhicules ennemis dans les terrains qui ne comportent pas d'obstacles suffisamment efficaces par eux-mêmes, tels que : cours d'eau, étangs, marais, forêts, escarpements, carrières, routes ou voies ferrées en tranchées, ou qui ne peuvent être renforcés par un aménagement sommaire (talus pouvant être raidis par exemple).
 
Cette mine peut être utilisée, dans la fortification du champ de bataille :
         -         soit en avant des organes de feu de la ligne principale de résistance, pour les protéger contre une attaque de véhicules blindés.
         -         soit dans les intervalles (bretelles) pour mettre ces organes à l'abri d'attaque dirigées sur leurs flancs.
         -         soit en arrière de la ligne principale, pour empêcher les chars qui auraient réussi à franchir cette dernière, de pouvoir exploiter leur succès en progressant en profondeur.
         Il y a intérêt à combiner les barrages par mines légères avec le feu d'armes anti-chars tirant en flanquement ou de préférence en écharpe.
Si ce n'est pas possible, il est en tous cas absolument indispensable que le barrage soit battu par le feu des armes automatiques d'infanterie destinées à agir contre le personnel, de manière que les mines ne puissent pas être relevées ou détruites par les équipages des chars ou par l'infanterie d'accompagne ment »


 
VII - CONDITIONS DE FONCTIONNEMENT et EFFICACITÉ DE LA MINE LÉGÈRE.

La mine légère fonctionne au passage de tous les chars, même dans la boue liquide.
Lorsqu'une mine détone, elle fait exploser toutes les mines du groupe où elle se trouve, sauf si ces mines ont été séparées par des merlons de terre.
L'explosion simultanée des six mines d'un groupe peut avoir pour effet de détruire le char attaquant, mais elle risque de créer une brèche importante dans le barrage.
L'explosion des seules mines dont les fusées ont été écrasées présente l'avantage de maintenir la continuité du barrage,' le char atteint étant immobilisé sur place ; d'où l'intérêt de bourrer de terre damée les intervalles entre mines (voir chapitre  IV) toutes les fois que ce sera possible.
 
 

VIII - MATÉRIEL NÉCESSAIRE POUR RÉALISER UN BARRAGE D'UN KILOMÈTRE.
 

	Une ligne de mines	Deux lignes de mines
Nombre de mines	1520	3040
Poids mines type acier	10T env.	20T env.
Poids mine type alliage léger	7T env.	14T env.

 


IX - PERSONNEL NÉCESSAIRE POUR EXÉCUTER EN 8 HEURES UN BARRAGE D'UN KILOMÈTRE.


Barrage comportant 1 un rang de mines :
-         1 officier
-         5 sous/officiers ou caporaux
-         25 hommes


ORGANISATION DU CHANTIER.

Ateliers	Nombres d’hommes	Outillage et matériel	Mission
Organisation du chantier	-1 officier -1 sous/officier -1 h	-20 gaulette -1 Décamètre en ruban d’acier	- Piqueter les alignements -limiter la tache de chaque atelier 250 m env.
Transport du matériel 4 ateliers de 2 hommes chacun	-8h		-Transporter les mines et les déposer par tas de 6 a proximité immédiate de leurs emplacement
Mise en place, armement, camouflage et merlonnage des mines 4 ateliers composés chacun de : -1 sous-officier ou caporal. -4 hommes	-4 sous-officiers ou caporaux -16h	8 pelles 4 marteaux 4 tringles en bois de 1m60 4 baguettes de 0m16	-aménager sommairement le terrain. (Découper des mottes de gazon…) -mettre en place les mines (les ancrer s’il y a lieu) - retirer les tringles de sécurité. - camoufler le barrage. -Séparer les mines d’un même groupe a l’aide de merlon de terre damé ou en motte de gazon.

bonjour,

voici un liens sur gallica ou vous pouvez trouver cette notice.

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cordialement 

Vincent