Evocation de la Marine en 1940.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]L'attaque de Mers el-Kébir est une attaque menée du 3 au 6 juillet 1940 par la Royal Navy contre une escadre de la Marine nationale française dans le port militaire français de Mers el-Kébir, en Algérie. L'attaque est menée par le Royaume-Uni dans le cadre de l'opération Catapult, une semaine avant la remise des pleins pouvoirs à Philippe Pétain. La France et le Royaume-Uni n'étant pas en guerre au moment de l'attaque, elle marque une rupture entre les deux pays.
L’article 8 de l'armistice du 22 juin 1940 prévoyait de laisser la flotte française sous commandement français en lui imposant une stricte neutralité. Churchill était tout à fait au courant de ce point de la convention d'armistice signée quelques jours plus tôt. Néanmoins, il décida d'entreprendre cette opération. Le Royaume-Uni était alors seul devant l'ennemi allemand et italien.
L'attaque a été précédée d'un ultimatum, que l’amiral Somerville adressa au vice-amiral d'escadre Marcel Gensoul, lui disant de rejoindre la flotte britannique afin d'éloigner les navires français de la Méditerranée, les mettant ainsi hors de portée de l'ennemi, ou de les saborder, avec un délai de six heures pour commencer à s'exécuter. L’amiral ne se considérait pas en position à pouvoir prendre une telle décision, qui allait possiblement à l'encontre des termes de l'Armistice. Ne recevant aucune réponse positive, Somerville mit ses menaces à exécution.
L'attaque britannique, rapide et efficace, causa de lourdes pertes matérielles mais surtout humaines dans l'escadre française, faisant 1 295 morts chez les marins français. Les pertes les plus terribles étant celles du cuirassé Bretagne, qui chavira et coula en très peu de temps lors de l'attaque du 3 juillet, avec 997 morts.
Notre matelot va prendre position et tirer sur les Anglais qui avancent. Il doit aller chercher son mousqueton à l'armurerie.
La tenue blanche est typique de la Marine Nationale en cette période. Il porte encore l'ancien équipement composé de trois cartouchières mod1916.
Sa baïonnette pour le berthier mod16 possède l'ancre de la Marine.
Capitaine de corvette FNFL
Après la signature de l'armistice franco-allemand le 22 juin 1940, la population de Saint-Pierre-et-Miquelon, archipel français de l'Atlantique Nord proche de Terre-Neuve, manifeste très rapidement son hostilité au gouvernement de Vichy. Les îles dépendent alors du gouverneur des Antilles, l'amiral Robert, qui reste fidèle au maréchal Pétain. Une active opposition gaulliste se développe autour des anciens combattants de Saint-Pierre qui demandent le ralliement à la France Libre. Ils tentent en vain d'organiser un plébiscite tout en lançant de nombreux appels au général de Gaulle mais celui-ci est aux prises avec les problèmes du ralliement des territoires africains. De jeunes marins-pêcheurs quittent les îles pour rejoindre les Français libres et continuer la lutte.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Veston mod 35 avec gros pull en laine vierge. Insigne des FNFL. Jumelles mod 1933.
Quartier maitre de 2e classe
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Sur fond de chemisette de QM2, un manuel des recrues de 1941.
Bande de bachi des FNFL et deux insignes grands feux de fabrication anglaise.
Sac de paquetage matriculé à Brest en 1938
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Poignée métallique avec son cadenas.
Escrime avec la sabre baïonnette des équipages de la flotte 1929
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]