Tradition du Pére Cent

le Père Cent : Le jour où l'appelé n'est plus qu'à 100 jours de la Quille.

Après plusieurs années passées sous les drapeaux, c’est le moment du retour à la vie civile. La fin du Service est marquée par un rite de passage « Père Cent »: le décompte du temps qu’il reste à passer à la caserne.

En général, les "libérables" envoyaient une lettre humoristique en forme de lettre de deuil pour informer la famille que le soldat n'avait plus que 100 jours avant la libération.

Le service militaire obligatoire ayant disparu, les père-cent militaires aussi mais l'idée a été reprise par les lycéens à 100 jours du bac.

ci joint , le mortuaire du 7° GAM daté du 23 juin 1938, dans un état triste, mais je vais le refaire avec photoshop

j en est quelque un de mon régiment des années soixante et soixante dix je trouve ca génial

j ai aussi le calendrier de la classe qui luis servais a décompter le nombre de jours qu il restais a faire

en tous cas tous comme la quille ce sont des symboles de l histoire militaire a conservé

a+ Vincent

d'autant plus émouvant que sur la liste des libérables, 7 ont été tués pendant la campagne de 40

Ahhh !! Bah moi j'ai la quille et la carte de service de mon papounet ! 1977-78

Document émouvant et a la fois marant ! Tout une coutume !

Moi , je préfére le fameux

ZERO ZERO ZEROOOOOOOOOOOOOO

(permission de mettre une photo de sa quille et de son livret , méme si c'est pas la méme époque , pour "completer" ? )

A bientot , Lucas.

Du temps du service militaire, les appelés fêtaient aussi la "bascule" (moitié du temps effectué), puis le Père Cent (synonyme de pouvoir commencer à remplir la fameuse carte de France) et pour finir le dernier mois qui résonnait au son des "BROB" des libérables.
Le dernier soir était une épouvante pour les services de semaine à cause des risques de débordement et de casse possible, mais en général tout cela se passait bien.

Bonjour,

bunkerhill a écrit:

Le dernier soir était une épouvante pour les services de semaine à cause des risques de débordement et de casse possible, mais en général tout cela se passait bien.

C'est vrai, pour ceux de garde, le dernier soir était horrible à passer, tout un contingent à surveiller avec quelques hommes ! Les extincteurs y passaient, les objets volaient par les fenêtres, du vomis partout, ... ceux que l'on retrouvait bourrés en train de dormir dans les fourrés ou sur la pelouse... Bref des tas de rapports à rédiger pour leurs bêtises...
Je me suis toujours posé la question suivante : pourquoi la garde n'était pas doublée ou triplée le dernier soir des libérables ?

Superbe pièce, j'en possède de nombreux dont quelques uns des années 30 à 40. Je vous les présenterais ultérieurement.

En attendant, voici le Père Cent que mon Grand-Père a adressé à sa fiancée (ma Grand-Mère) en juillet 1937, alors qu'il avait déjà dans l'idée de s'engager !

Je vous l'ai d'ailleurs présenter à ce lien :
http://www.militaria1940.fr/t856-joannes-cellard-sergent-au-4e-bcp-mon-grand-pere?highlight=p%C3%A8re+cent

Ma Grand-Mère n'avait que 17 ans à l'époque puisque née en 1920.
Ses parents et Grands Parents étaient voisins des parents de mon Grand-Père.
Ils se sont toujours connus ! D'ailleurs lorsque ma Grand-Mère née en 1920, Joannès CELLARD son voisin est âgé de 6 ans. La coutume dans les petits villages étaient de rendre visite aux heureux parents à leur domicile (les enfants naissaient à la maison et pas à la maternité comme aujourd'hui) pour les féliciter et souhaiter la bienvenue au nouveau né.

Voici les voisins CELLARD et leur jeune fils qui rendent visite à leurs voisins AILLOUD pour la naissance de leur fille Anice !
Lorsque le jeune Joannès se penche sur le lit pour y voir la frimousse de cette petite fille, le père AILLOUD lui dit "tu la trouves belle, et bien tu n'auras qu'à te marier avec elle" et ceci suivi d'un rire général de la part des adultes présents. C'est ce qui se passera le 04 juin 1941, Joannès CELLARD épousera Anice AILLOUD, après lui avoir déclaré sa flamme 6 ans auparavant !

Mais revenons le jour où Anice est bébé ! Joannès pose ensuite une question au père AILLOUD pour savoir où il a trouvé ce beau bébé. A l'époque, on disait dans les roses ou les choux et là l'homme répond dans mes groseillers de mon jardin !
Et Joannès jeune bambin naïf, file dehors dans ce jardin et ira coucher tous les groseillers pour vérifier s'il n'y a pas un autre bébé ! Cet épisode est resté marqué dans sa mémoire et le racontait à chaque mariage car en plus, cela s'était soldé par une gigantesque rouste de par son père !









Sincères amitiés...

Et comme promis voici les autres de ma collection.



















Sincères amitiés...

de trés bons jeux de mots

merci jean Pierre et AS GMO pour ces mortuaires




cdt




julien

Évocation du Père 100 et de la quille :



Par contre, si quelqu'un peut me donner la signification des 4 anneaux sur la quille de droite, je suis preneur.
Cordialement

jolie pièce très très intéressante




cdt



julien

Si ça sort du thème du forum je vous présente un petit cercueil tirelire que j'ai depuis offert à un Ami :


Si les Administrateurs sont d'accord je vous présenterais 2 quilles de ma collection, époque guerre d'Algérie (l'une d'un Saharien et l'autre du 584ème BT le célèbre bataillon "RAS" de Jean POUGET)

Sincères amitiés...